Date: 02.04.2023 Heure: 09:51 GMT
Ajouté le : 19.04.2014 22:01
Lettre ouverte au président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz
Monsieur le Président,
Je suis au regret de vous saisir par la présente pour vous soumettre au nom des enfants de Feu Sidi El Mokhtar NDIAYE un problème de succession lié à l’Etat de Mauritanie.
Je dis bien au regret car n’eût été la difficulté dans laquelle nous sommes confrontés pour résoudre ce problème, nous vous aurions fait économie de ce cas sachant que vous avez en charge l’immense chantier que sont la reconstruction et la défense de notre chère nation.
Le litige qui nous oppose à l’Etat se résume comme suit : en 1973, l’Etat mauritanien a exproprié Feu notre père de son terrain sis à Akjoujt pour les besoins de la SOMIMA (TF N°23 daté du 21/11/1955 et toujours enregistré en son nom) en l’informant par un courrier officiel du Ministère des finances (Réf 00605 du 17/05/1973) lui proposant de faire un choix de lot de terrains à Nouakchott pour la compensation.
Dans le temps le choix de notre père s’était porté sur la parcelle sise au sud du marché de la capitale et ce choix est corroboré par les témoignages notariés d’éminentes personnalités, des courriers administratifs le confirment et les témoignages oraux font légion.
Ce litige est pendant au niveau de la justice depuis quelques années alors que l’on assiste à une mise en valeur du terrain objet du litige malgré un courrier d’opposition en ce sens transmis aux autorités concernées par huissier, (Finances, Wilaya, Hakeem)
Excellence, au nom des miens je vous prie de nous apporter votre assistance afin de résoudre ce problème et ce pour deux raisons :
-Pour le repos de l’âme de notre père, ce dossier entrant dans le cadre de sa succession, son héritage doit être définitivement établi.
-Pour être l’un des pères fondateurs de la nation, le minimum de reconnaissance qui lui est dû par respect à sa mémoire est d’éviter à nous ses ayants droits de croiser le fer avec l’Etat mauritanien qui lui est redevable et qui se devait depuis fort longtemps de donner une suite à notre requête et clore définitivement ce dossier.
Admiratif devant votre sens de l’équité, et de votre célérité dans l’action, nous faisons appel à votre sens de l’honneur et du respect des anciens auxquels vous faites référence afin qu’une solution idoine soit apportée.
Tout en vous réitérant au nom de toute la famille nos salutations les plus respectueuses, Veuillez recevoir Monsieur le président le témoignage de notre profonde gratitude.